1 novembre 2010, bientôt 7 ans déjà.
Vous étiez entrain de comater devant la télé car vous étiez sorti la veille (jour férié oblige), pendant que vos parents allaient fleurir la tombe de mémé Raymonde. Et pourtant, ce jour-là sortait le denier album de Jamiroquai, Rock Dust Light Star.
A vrai dire, cela faisait bien longtemps que vous n’écoutiez plus ses compositions, d’ailleurs vous n’étiez même pas au courant qu’il venait de balancer un nouveau disque.
En fin de compte, vous étiez déjà convaincu que Jay kay n’était plus bon qu’à faire des tours de piste dans Top Gear…. Et bien, disons que vous n’étiez pas loin de la vérité.
Ce sixième album sentait tellement le réchauffé, qu’il finissait par avoir le goût de fond de casserole cramé, à la trop cuit, et sans saveur.
Sans remonter aux calendes grecques, il vous était pourtant facile de vous rappeler que Jamiroquai avait su redonner dès 1993 un véritable souffle « mainstream » (comprenez grand public) à la soul vintage de Stevie wonder, ce dernier décidant de mettre à la retraite sa machine à tubes.
« Return of the space cowboy« , virtual insanity« , « A Funk odyssey » le meilleur album Disco des 20 dernières années… autant d’albums remplis de tube incontournables, ne cédant presque jamais à la facilité, mais rattrapé par ses frasques, Jamiroquai laissait son génie créatif s’étioler, au même titre que notre intérêt diminuer.
1 novembre 2010, vous vous en foutiez pas mal de ce sixième a album de Jamiroquai.
Mais 7 ans après, tel le phœnix renaissant de ces cendres, le voici de retour, à grands coups de sabot commerciaux, avec un extrait de 22 secondes (pas une de plus) de AUTOMATON TRANSMISSION 001.
Double évènement puisque Jamiroquai fait partie de la programmation du festival Musilac Le 16 juillet 2017.
Alors, réjouissons-nous de ces 2 bonnes nouvelles, ne boudons pas notre plaisir, et souhaitons que jamiroquai ait retrouvé la recette de sa potion magique.